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433 To Anthon van Rappard. Nuenen, on or about Sunday, 2 March 1884.

metadata
No. 433 (Brieven 1990 435, Complete Letters R41)
From: Vincent van Gogh
To: Anthon van Rappard
Date: Nuenen, on or about Sunday, 2 March 1884

Source status
Original manuscript

Location
Amsterdam, Van Gogh Museum, inv. nos. b8373 a-b V/2006 (sheets 1, 2), location unknown (sheet 3), private collection (sheet 4)

Date
There is only one clue as to the date of this letter – Van Gogh has reason to report that his mother is still doing well; we assume that the same reason prompted a similar remark in letter 432 to Theo. That letter was written on or about Sunday, 2 March 1884; we have therefore given the present letter the same date.

Ongoing topic
Mrs van Gogh’s broken leg (423)

Sketches

  1. Parsonage garden (F 1133 / JH 485), enclosed sketch (cf. letter 437, n. 3)
  2. Avenue of poplars (F 1241 / JH 470), enclosed sketch (private collection)

original text
 1r:1
Amice Rappard.
Ziehier eenige der gedichten van Coppée die ik U beloofde te zenden.1 Tristement2 herinnert mij aan een populierenlaan van Hippolyte Boulenger – la vallée de Josafat geloof ik.3 Wat is er een herfststemming in.–
Ik dacht gij ze ook mooi zoudt vinden.
In het deeltje staat nog veel meer, ik nam er hier & daar maar wat uit.4
Heb deze laatste dagen een paar studies buiten geschilderd, ik stuur U croquis van een er van.5
Het blijft goed gaan met mijne moeder – de breuk is geconsolideerd & het gipsverband er af.– Toch zal ze nog een week of 6 ’t been steeds horizontaal moeten houden. Wij hebben haar echter gisteren eens in de huiskamer gedragen met een soort draagbaar en zoo zal zij als ’t wat verder is ook in de open lucht reeds eens kunnen gebragt worden.
Bij die gedichten van Coppee voeg ik een Arabische fabel die ik deze week vond in een stuk van de Lesseps, Voyage dans le Soudan. ’t Idee vond ik fijn en geloof het zoo zijn kan.– Zóó beschouwd spelen de mannen een niet erg nobele rol – nu, maar dat is ook wel eens zoo.– Algemeen gaat het echter niet op want........ brandt de kaars ter wille van den vlinder?– Als men dat wist – welnu – ’t ware welligt de moeite waard een suicide te doen op die wijs.
 1v:2
Als echter de kaars zelf eens grinnikte om de verbrande vlerken – – – – .
Maar wat er ook van zij, ’t trof me.6 En – ik geloof steeds dat in de diepten er van die dingen zijn – die ons navreeren zouden indien we ze wisten.– Bij momenten is men gansch gedesenchanteerd van de menschen – eigen ik natuurlijkerwijs incluis – toch – wegens vooral men après tout gaauw genoeg creveeren zal, is ’t eigentlijk niet de moeite waard zijn ongenoegen vol te houden, zelfs als ’t gegrond ware.–
En in geval van ongegrondheid onzer inzigten in zake van nietswaardigheid der menschheid onze vergissing nog erger voor ons zelf.– Het ergste kwaad van alle kwaad is mijns inziens eigengeregtigheid, en die in zich uit te roeijen een eeuwige wiedpartij.
Te moeielijker voor ons Hollanders omdat zoo dikwijls de opvoeding zelf er fataal ons toe brengen moet in zeer hooge mate eigengeregtig te worden.– Doch ook hierover niet gezanikt.
Mijn idee aangaande de teekeningen en dat ik U vroeg, laat ze zien indien ge in de gelegenheid zijt, zeg ik U nog eens zijn grond heeft in dingen die betrekkelijk buiten mij zijn – ’t wordt mij nog al eens verweten “dat ik niet verkoop”. Nog al eens gevraagd: waarom anderen wel verkoopen en ik niet.– Ik zeg daarop ik met der tijd wel degelijk hoop te verkoopen doch geloof dit het meest direkt te kunnen influenceeren door geregeld voort te werken, en op dit moment alle “er op werken” om mijn tegenwoordig werk aan den man te brengen, weinig zou geven.– Gevolgelijk een kwestie is die mij niet erg warm of koud maakt, zijnde mijn attentie op vooruitkomen.– Toch, en omdat men er me wel eens een verwijt van maakt en omdat het vuur mij nog al eens aan de scheenen komt door moeielijkheden om er door te komen, mag ik niets verwaarloozen wat maar eenige kans is om iets te verkoopen.– Doch nog eens, het spreekt van zelf ik geprepareerd ben erop het niets direkt geeft.– Voor me zelf is het echter iets wat mij, nu ik er eenmaal een begin mee heb gemaakt, animeert (misschien is dit heel gek van me) om mijn werk eens aan enkelen te laten zien. Gegroet, met een handdruk.

t. à t.
Vincent

 1v:3
Tristement7

Obsedé par ces mots, le veuvage et l’automne,
Mon rêve n’en veut pas d’autres pour exprimer
Cette mélancolie immense et monotone
Qui m’ôte tout espoir et tout desir d’aimer.–

Il évoque sans cesse une très longue allée
De platanes géants dépouillés à demi
Dans laquelle une femme en grand deuil et voilée
S’avance lentement sur le gazon blêmi.

Ses longs vêtements lui faisant un sillage
Traînent en bruissant dans le feuillage mort;
Elle suit d’un regard la fuite d’un nuage
Sous le vent déjà froid et qui chasse du nord.

Elle songe à l’absent qui lui disait: je t’aime!
Et, sous le grand ciel bas qui n’a plus un rayon,
S’aperçoit qu’avec la dernière chrysanthème
Hier a disparu le dernier papillon.–

Elle chemine ainsi dans l’herbe qui se fane
Bien lasse de vouloir, bien lasse de subir
Et toujours sur ses pas les feuilles de platane
Tombent avec un bruit triste comme un soupir.

– En vain – pour dissiper ces images moroses
J’évoque ma jeunesse et ce splendide été
Je doute du soleil, je ne crois plus aux roses
Et je vais le front bas, comme un homme hanté.

Et j’ai le coeur si plein d’automne & de veuvage
Que je rêve toujours, sous un ciel pur et clair –
D’une figure en deuil – dans un froid paysage
Et les feuilles tombant au premier vent d’hiver.

 1r:4
À un sous lieutenant8

Vous portez, mon bel officier,
Avec une grâce parfaite,
Votre sabre à garde d’acier
Mais je songe à notre défaite.

Cette pelisse de drap fin
Dessine à ravir votre taille;
Vous êtes charmant; mais enfin
Nous avons perdu la bataille.

On lit votre intrepidité
Dans vos yeux noirs aux sourcils minces
Aucun mal d’être bien ganté –
Mais, on nous a pris deux provinces.

A votre âge on est toujours fier
d’un peu de passementerie;
Mais – voyez-vous – c’etait hier
Qu’on mutilait notre patrie.

Mon lieutenant, je ne sais pas
Si le soir, un doigt sur la tempe
Tenant le livre et le compas
Vous veillez tard près de la lampe.

Vos soldats sont-ils vos enfants?
Etes vous leur chef et leur père?
Je veux le croire et me défends
D’un doute qui me désespère.

Tout galonné sur le chemin
Pensez vous à la délivrance
– Jeune homme, donne moi la main
Crions un peu: – Vive la France!

Fable arabe9

Un papillon aimait une lumière. Sans cesse attiré vers elle, il s’en approchait. Mais dès que le bout de son aile recevait une légère atteinte, il s’éloignait, se jetant aux pieds de la cruelle et faisant retentir l’air de ses plaintes et de ses gemissements.– Cependant la lumière se consumait – avant de jeter son dernier éclat, elle dit à son amant:
Papillon – tu as fait bien du bruit pour quelques atteintes au bout de tes ailes, tu m’as fait d’injustes reproches; moi, je t’ai aimé en silence; ma flamme va s’éteindre. Je meurs – adieu – vole à d’autres amours.–

 2r:5
Le chien perdu.10

Quand on rentre, le soir, par la cité deserte
Regardant sur la boue humide, grasse, verte,
Les longs sillons du gaz tous les jours plus nombreux
Souvent un chien perdu, tout crotté, morne, affreux,
Un vrai chien de faubourg, que son trop pauvre maître
Chassa d’un coup de pied, en le pleurant peutêtre,
Attache à vos talons obstinément son nez,
Et vous lance un regard si vous vous retournez
Quel regard – long, craintif, tout chargé de caresse,
Touchant comme un regard de pauvre, ou de maîtresse,
Mais sans espoir pourtant, avec cet air douteux
De femme dédaignée & de pauvre honteux.
Si vous vous arrêtez, il s’arrête, et, timide
Agite faiblement sa queue au poil humide
Sachant bien que son sort en vous est debattu.
Il semble dire: Allons – emmène moi – veux tu?
On est ému – pourtant on manque de courage;
On est pauvre soi-même – on a peur de la rage
Enfin – mauvais – on fait la mine de lever
Sa canne – on dit au chien: Veux tu bien te sauver!
Et – tout penaud – il va faire son offre à d’autres.

La sinistre rencontre – & quels temps sont les nôtres
Et quel mal nous ont fait ces feroces Prussiens.
(of pochards pleins bij gebrek aan pruissen)11
Que les plus pauvres gens abandonnent leurs chiens
Et que, distrait du deuil public, il faille encore
Plaindre ces animaux – dont le regard implore.–

A l’ambulance12

Du couvent troublant le silence
Arrive avec son bruit pressé
Une voiture d’ambulance
On amène un soldat blessé.

Sur sa capote le sang brille;
Il boite, éreinté par l’obus
Son fusil lui sert de béquille
Pour descendre de l’omnibus.

C’est un vieux aux moustaches rudes
Galonné d’un triple chevron
Qui hait les cagots & les prudes
Et debute par un juron.

Il a des propos malhonnêtes
Et des regards presque insultants
Qui font rougir sous leurs cornettes
Les novices de dix-huit ans.

Croyant qu’il dort & qu’elle est seule
Si la soeur prie auprès de lui
Vite il charge son brûle gueule
Et siffle avec un air d’ennui.

Que lui font la veille assidue
L’interêt qu’on peut lui porter?
Il sait que sa jambe est perdue
Et qu’on va le charcuter.

Il est furieux – Laissez faire
On est très patient ici;
Puis il y règne une atmosphère
Qui console et dompte aussi.

L’influence est lente – mais sûre,
De ces servantes de leur voeu
Douces en touchant la blessure
Et douces en parlant de Dieu.

– Aussi – sentant, à sa manière,
Le charme pieux et subtil,
Le grognard à chaque prière
Dira bientôt: Ainsi soit-il!

 2v:6
La soeur novice13

Lorsque tout douleureux regret fut mort en elle
Et qu’elle eut bien perdu tout espoir décevant
Résignée, elle alla chercher dans un couvent
Le calme qui prépare à la vie eternelle.–

Le chapelet battant la jupe de flanelle,
Et pâle – elle venait se promener souvent
Dans le jardin sans fleurs, bien abrité du vent,
Avec ses plans de choux et sa vigne en tonnelle.

Pourtant elle cueillit un jour dans ce jardin
Une fleur exhalant un souvenir mondain
Qui poussait là malgré la sainte obédience;

Elle la respira longtemps, puis – vers le soir
Saintement, ayant mis en paix sa conscience,
Mourut, comme s’éteint l’âme d’un encensoir.

Pour toujours14

L’espoir divin qu’à deux on parvient à former
Et qu’à deux on partage,
L’espoir d’aimer longtemps, d’aimer toujours – d’aimer
Chaque jour davantage;
Le désir eternel, chimérique & touchant,
Que les amants soupirent
A l’instant adorable, où, tout en se cherchant
Leurs lèvres se respirent –
Ce désir décevant – ce cher espoir trompeur
Jamais nous n’en parlâmes
Et je souffre de voir que nous en ayons peur,
Bien qu’il soit dans notre âme.

Lorsque je te murmure, amante interrogée
Une douce reponse
C’est le mot: – Pour toujours! – sur les lèvres que j’ai
Sans que je le prononce.

Et bien qu’un cher echo le dise dans ton coeur
Ton silence est le même
lors que sur ton sein, me mourant de langueur
Je jure que je t’aime
Qu’importe le passé – qu’importe l’avenir
La chose la meilleure –
C’est croire que jamais elle ne doive finir
L’illusion d’une heure.

Et quand je te dirai – pour toujours – ne fais rien
Qui dissipe ce songe,
Et que plus tendrement ton baiser sur le mien
S’appuye et se prolonge.–

 2v:7
Désir dans le spleen15

Tout vit – tout aime, et moi, triste et seul, je me dresse
Ainsi qu’un arbre mort sur le ciel du printemps
Je ne peux plus aimer, moi qui n’ai que trente ans
Et je viens de quitter sans regrets ma maîtresse.

Je suis comme un malade aux pensers assoupis
Et qui, plein de l’ennui de sa chambre banale
N’a pour distraction stupide et machinale
Que de compter des yeux les fleurs de son tapis.

Je voudrais quelquefois que ma fin fût prochaine
Et tous ces souvenirs, jadis délicieux,
Je les repousse – ainsi qu’on détourne les yeux
Du portrait d’un aïeul dont le regard vous gêne.

Même du vieil amour qui m’a fait tant pleurer
Plus de trace en ce coeur, blasé de toute chose,
Pas plus que n’a laissé de trace sur la rose
L’ombre du papillon qui vient de l’effleurer.
O figure voilée et vague en mes pensées
Rencontre de demain que je ne connais pas
Courtisane accoudée aux debris d’un repas
Ou – jeune femme pensive au paupières baissées
oh – parais! si tu peux encore électriser
Ce miserable coeur sans desir et sans flamme
Me rendre l’infini dans un regard de femme
Et toute la nature en fleur dans un baiser
Viens! Comme les marins d’un navire en détresse
Jettent – pour vivre une heure – un trésor à la mer
Viens – je te promets tout – ame et coeur, sang et chair,
Tout – pour un seul instant de croyance ou d’ivresse.

Douleur bercée16

Toi que j’ai vu pareil au chêne foudroyé,
Je te retrouve époux, je te retrouve père;
Et sur ce front songeant à la mort qui libère
Jadis le pistolet pourtant s’est appuyé.

Tu ne peux pas l’avoir tout à fait oublié
Tu savais comme on souffre et comme on désespère
Tu portais dans ton sein l’infernale vipère
d’un grand amour trahi, d’un grand espoir – broyé.–

Sans y trouver l’oubli – tu cherchais les tumultes
L’orgie et ses chansons, la gloire et ses insultes
Et les longues clameurs de la mer et du vent –
Qui donc à ta douleur imposa le silence
o Solitaire – il a suffi de la cadence
Que marque le berceau d’un petit enfant.–

 2r:8
Blessure rouverte17

O mon coeur, es tu donc si débile et si lâche
Et serais-tu pareil au forçat qu’on relâche
Et qui boîte toujours de son boulet traîné?
Tais-toi, car tu sais bien qu’elle t’a condamné.
Je ne veux plus souffrir et je t’en donne l’ordre.
Si je te sens encor te gonfler et te tordre,
Je veux, dans un sanglot contenu, te broyer,
Et l’on n’en saura rien, et, pour ne pas crier
On me verrait, pendant l’effroyable minute
Serrer les dents ainsi qu’un soldat qu’on ampute.

La premiere18

Ce n’est pas qu’elle fût bien belle
Mais nous avions tous deux vingt ans,
Et ce jour-là je me rappelle
Etait un matin de printemps
Ce n’est pas qu’elle eut l’air bien grave
Mais je jure ici que jamais
Je n’ai rien osé de plus brave
Que de lui dire que j’aimais
Ce n’est pas qu’elle eut le coeur tendre
Mais c’était si délicieux
De lui parler et de l’entendre
Que les pleurs m’en venaient aux yeux
Ce n’est pas qu’elle eut l’âme dure
Mais pourtant nous nous sommes quittés19
Et depuis, ma tristesse dure,
Et c’est pour une éternité.

Dans la rue – le soir20

Neuf heures. On entend la retraite aux tambours
Les grisettes s’en vont du côté des faubourgs
Après avoir fini la tâche journalière
C’est comme un coup de pied dans une fourmillière.
En waterproof, avec le petit sac de cuir
Rapides, on les voit de tous côtés s’enfuir
Vers la famille et vers les amours clandestines
Blanchisseuses de fin – piqueuses de bottines,
Filles de Montparnasse et de Menilmontant
Heureux, si son coeur bat, celui qui vous attend.
 3r:9 [sketch A]  4r:10 [sketch B]
translation
 1r:1
My dear friend Rappard,
Here are some of the poems by Coppée that I promised to send you.1 Tristement2 reminds me of a poplar avenue by Hippolyte Boulenger — the Vallée de Josaphat, I think.3 What an autumnal mood it conveys.
I thought that you’d like them too.
There’s much, much more in the little volume; I just took things from it here and there.4
Have painted a few studies outdoors these last few days, I’m sending you a croquis of one of them.5
My mother continues to do well — the fracture has set and the plaster is off. All the same, she’ll still have to keep the leg horizontal for another 6 weeks or so. Yesterday, though, we carried her into the living room on a sort of stretcher, and later on she can be taken out into the open air now and again in the same way.
With these poems by Coppée I’m adding an Arabian fable that I found this week in a piece by Lesseps, Voyage dans le Soudan. I liked the idea, and I believe it can be thus. Viewed thus, men don’t play a very noble role — well, but that is in fact the case. It doesn’t apply in general, though, because........ does the candle burn for the sake of the moth? If one knew that — well then — it might well be worthwhile committing suicide that way.  1v:2
If, though, the candle itself were to snigger at the burned wings — — — —.
But however that may be, it struck me.6 And — I always believe that in the depths there are these things — that would rend our hearts if we knew them. There are moments when one is wholly disenchanted with people — one’s own self included, of course — yet — chiefly because one will perish soon enough, after all, it really isn’t worthwhile persisting in one’s displeasure, even if it were well-founded.
And should our ideas about the worthlessness of humanity be unfounded, our mistake is all the worse for ourselves. In my view, the worst evil of all evils is self-righteousness, and eradicating it in oneself a never-ending weeding job.
All the more difficult for us Dutchmen, because so often our upbringing itself must inevitably make us become self-righteous to a very high degree. But not to harp on about it.
I say to you once more that my idea about the drawings and that I ask you, show them if you get the opportunity, is based on things that aren’t really my fault — I’m quite often reproached ‘that I don’t sell’. Quite often asked: why others do sell and I don’t. I reply that I do hope to sell in time, but believe that I can most directly influence this by working on steadily, and that at the moment any ‘working at it’ to sell my current work would yield little. Consequently that it’s a question that doesn’t really interest me one way or the other, my attention being on making progress. All the same, both because people sometimes reproach me about it, and because I’m sometimes hard-pressed by difficulties in getting by, I may not neglect anything that is even the slightest chance to sell something. But again, it goes without saying that I’m prepared for its not yielding anything immediately. For my part, though, it’s something that stimulates me to show my work to a few people, now that I’ve finally made a start on it (perhaps that’s very odd of me). Regards, with a handshake.

Ever yours,
Vincent

 1v:3
Sadly7

Obsessed by these words, widowhood and autumn,
My reverie seeks no other to express
This melancholy, vast and monotonous,
That robs me of all hope and all desire to love.

Ceaselessly it evokes a long, long avenue
Of plane trees, immensely tall, half bare,
In which a woman in deep mourning, veiled,
Moves slowly forward on the pallid grass.

Her long skirts leave behind a wake,
Trailing and rustling in the fallen leaves;
She follows with her gaze the passage of a cloud
Before the wind, driving from the north, already cold.

She thinks of him, now absent, who was wont to say: I love you!
And under the wide low sky from which the light has gone,
Sees that, with the last chrysanthemum, yesterday
The last butterfly has also died.

And so she walks across the faded grass,
Weary of wishing, weary of submitting,
And always in her path, the plane-tree leaves
Fall with a sound as sad as sighs.

— In vain — to chase away these gloomy images
Do I call up my youth, and that splendid summer.
I do not trust the sun, no more believe the roses,
And go about, head lowered, like a haunted man.

My heart’s so full of autumn and of widowhood
That I forever dream, under a pure, clear sky —
Of one in mourning — in a chill landscape,
And the leaves falling at first winter’s wind.

 1r:4
To a Second lieutenant8

You carry, my handsome officer,
With perfect grace,
Your sword with hilt of steel,
But I think of our defeat.

This pelisse of finest stuff
Sets off your figure perfectly;
You’re charming; but after all
We lost the battle.

We read your intrepidity
In your black eyes under their slender brows.
Nothing wrong with wearing fancy gloves —
But, they took two provinces from us.

At your age one’s always proud
Of a little bit of braid;
But — do you see — ’twas yesterday
They maimed our motherland.

Lieutenant, I do not know
If of an evening, a finger to your brow,
Holding book and compasses,
You stay up late, beside the lamp.

Are your men your children?
Are you their leader and their father?
I wish to believe that, and would fight off
A doubt that fills me with despair.

Stripes on your sleeve, on your way,
Is it of deliverance you think?
— Young man, give me your hand,
Let’s give a little shout — ‘Vive la France!’

Arabian tale9

A moth was in love with a candle. Ever drawn towards it, it would come close to it. But as soon as the tip of its wing received a slight blow it would retreat, throwing itself at the cruel one’s feet and filling the air with its cries and groans. In the meantime the candle burned down — before giving out its last burst of light, it said to its suitor:
Moth — you have made a great deal of noise over a few blows to the tips of your wings, you have unjustly reproached me; I have loved you in silence; my flame is about to go out. I am dying — farewell — fly off to other loves.

 2r:5
The lost dog10

When we go home, at night, through empty city streets,
And see upon the wet, green, greasy mud
Long streaks of gaslight, more of them every day,
Often a stray dog with matted coat, a dreadful, doleful sight,
An old dog from hereabouts, which its master, penniless,
Has thrown out with a kick — perhaps mourning it —
Will stick its stubborn nose into your heels,
And if you should turn back, give you a look,
And what a look — long, fearful, all cajolery,
A mistress’s, a poor man’s touching gaze,
Yet hopeless, with that uncertain air belonging to
A woman scorned and a poor man who feels his shame.
And if you stop, he’ll stop with you, and
Feebly wag his wet and drooping tail,
Timid, knowing his fate lies in your hands.
He seems to say: ‘Come on — take me with you — please?’
We’re moved — and yet we don’t quite dare;
We’re poor ourselves — and rabies is a fearful thing.
And then — unkindly — making as if to raise
Our stick — we tell the dog: ‘Go on, be off with you!’
And — all contrite — he goes to plead his cause elsewhere.

Ill-omened meeting — and what times are these,
These savage Prussians, what they have done to us,
(or, failing Prussians, drunken sots)11
That the poorest folk now cast their dogs aside,
And when, distracted from the public show of grief, we must yet
Pity these animals — who turn upon us their imploring gaze.

At the ambulance12

Disturbing the convent’s silence,
With its urgent noise
Arrives an ambulance.
They’re bringing in a wounded soldier.

Blood glistening on his army coat,
He limps, shattered by a shell,
Using his rifle as a crutch
To climb down from the wagon.

It’s an old man with great moustaches,
Three stripes upon his sleeve,
Who hates hypocrites and prudes
And starts by letting out an oath.

He makes improper overtures,
His way of looking’s almost insulting,
Bringing a blush, under their horned headdresses,
To the cheeks of 18-year-old novices.

If the Sister, thinking he’s asleep and she’s alone,
Prays by his bed,
Quickly he’ll fill his old clay pipe
And whistle with an air of boredom.

What’s it to him if constantly
They watch and pray for him?
He knows his leg is lost
And that they’re going to hack it off.

He’s wild with rage — Leave him alone;
We’re very patient here;
And there’s an atmosphere
That consoles, and masters, too.

The influence is slow — but sure,
Of these obedient servants of their vows,
Gentle when they dress his wound
And gentle, talking of God.

— So — feeling, in his own way,
That subtle, pious charm,
The veteran, to every prayer,
Soon will say: Thy will be done!

 2v:6
The novice13

When all her pain, all her regrets had died,
And she had lost her last deceiving hope,
Resigned, she went to seek in convent walls
The calm that’s prologue to eternal life.

Rosary swinging at her flannel skirts,
And pale — often would she come and walk
Here in the garden, sheltered from the wind,
Where no flower bloomed, all cabbage-beds and overhanging vines.

Yet one day, in that garden did she pluck
A flower whose scent exhaled a worldly memory,
Which grew there despite submission’s vows.

She breathed it in at length, then — as evening fell,
In sanctity, her conscience now at rest,
She died, the way an incense-burner gives up life.

Evermore14

Divine hope that two together come to form
And two together share,
The hope to love long, love always — love
More dearly every day;
Desire eternal, touching and chimerical,
That lovers sigh,
When, blissful moment, searching each other out,
Their lips exchange a mutual breath.
That vain, illusory desire — that cheating hope,
Whereof we never spoke;
It pains me to see we are afraid of it,
Though it be in our soul.

And when to your questioning, I, your sweetheart
Murmur a soft response,
’Tis the word: — Evermore! — that’s on my lips
Without my uttering it.

And though its dear echo sounds within your heart,
Your silence is the same
When on your breast, languorous unto death,
I swear I love you.
What signifies the past — what of time to come?
For what is best of all —
Is to believe that it should never end,
That hour’s illusion.

And when I tell you — evermore — do naught
That might dispel that dream,
And may your kiss on mine
Press all the longer and more tenderly.

 2v:7
Desire in melancholy15

Everything lives — everything loves, and I, sad and alone,
Stand like a dead tree against the vernal sky
I can no longer love, I who have lived but thirty years,
And have my mistress lately quit without regrets.

I am like a sick man, his thoughts grown dull
And wearying of his stale, familiar room,
His sole amusement, stupid and mechanical,
To count inside his head his carpet’s flowers.

Sometimes I wish my end were near,
And all these recollections, once so sweet,
I thrust away — as from the portrait of an ancestor
Whose gaze disturbs us, we turn away our eye.

Even of that old love, that drew so many tears,
No trace remains in this, my jaded heart.
No more than on the rose the butterfly
That brushed against it leaves a trace.
O, thou figure in my thoughts, veiled and dim,
Whom I may meet tomorrow, whom I know not yet,
A courtesan, leaning at table ’mid the remnants of a meal,
Or — a young woman, pensive, eyes downcast and pale.
Oh — appear! — if yet this wretched heart, empty of desire,
Its flame extinct, you can again ignite,
Give me again the infinite within a woman’s glance
And all of nature blooming in a kiss.
Come! As sailors on a foundering ship
Throw — to win an hour’s respite — a treasure to the deep —
Come! — I promise you all — heart and soul, blood and flesh,
All — for but a moment’s faith — or yet of drunken rapture.

Sorrow assuaged16

You whom I saw as like the blasted oak,
I find you now a father, find you spouse;
And yet to that brow that dreamed of death’s release,
A pistol once was held.

All that you cannot have forgotten quite;
You knew how one suffers and despairs;
You carried in your breast the viper vile
Of a great love betrayed, a great hope — crushed.

Oblivion eluded you — you sought out
Tumults, orgy and its songs — fame and its jibes
And the long roaring of the sea and of the wind —
Who, then, unto your sorrow put a silent stop
O Lonesome one — ’twas but the rhythmic beat
Marked by the cradle of a little child.

 2r:8
A wound reopened17

O, my heart, are you then so craven and so weak?
And would you be like a convict, dragging his ball and chain,
Who, though released, yet hobbles still?
Be silent — well you know the sentence she has passed on you.
I will no longer suffer, and thus I order you:
If I should feel you swell once more and writhe,
May I, with a stifled sob, crush you,
And no one shall know of it, and, to still my cries,
They’d see me — for that ghastly minute,
Clench my teeth — just like a soldier during amputation.

The first one18

It’s not that she was so beautiful,
But we were both twenty,
And that day, as I recall,
Was a spring morning.
It’s not that she looked so serious,
But here and now I swear
That never have I dared do a more courageous thing
Than when I told her that I loved her.
It’s not that she had a tender heart,
But it was so delightful
To talk to her, to listen to her speak,
My eyes would fill with tears.
It’s not that her soul was hard,
But all the same, we parted.19
From then my sadness takes its date,
And will continue, everlastingly.

In the street — evening20

Nine o’clock. Drums sound the retreat,
Flighty grisettes are quitting working streets
After their daily stint is done.
It’s like a kick delivered to a swarming hive.
In waterproofs, with little leather bags,
You see them fly, trotting from every side
To families and secret love affairs.
Skilled laundresses — stitchers of ankle-boots,
Daughters of Montparnasse and Ménilmontant,
Happy he who waits for you, if his heart still beats.

 3r:9
[sketch A]

 4r:10
[sketch B]
notes
1. See for this promise: letter 431.
2. Van Gogh quotes the poem ‘Tristement’ later in this letter: see n. 7.
3. Hippolyte Boulenger, The Josaphat brook in Schaarbeek, 1865-1867 (Antwerp, Koninklijk Museum voor Schone Kunsten). Ill. 623 . We do not know whether Van Gogh ever saw the original painting (in any event his doubt about the scene is justified: the painting is of a stream lined with poplars, not an avenue). If he did not, he could have known the work from two magazines that he used to see: there was an engraving after the work by Eugène Froment, under the title La vallée de Josaphat, in L’Art 1 (1875), facing p. 290; and in Musée Universel 4 (1876), pp. 72-73; cf. letter 141, nn. 6-8 and 157, n. 17. Van Gogh and Van Rappard had walked together in this valley (see letters 293 and 605). In March 1884 Van Gogh drew a poplar avenue that has been linked to this work by Boulenger: Avenue of poplars (F 1239 / JH 464 ). See cat. Amsterdam 1997, pp. 95-98, cat. no. 92.
4. All the poems that Van Gogh copied on the sheet enclosed with the letter appear in Coppée 1880.
5. This is probably the pen-and-ink drawing Avenue of poplars (F 1241 / JH 470), which once belonged to Van Rappard. Moreover, the motif of the double line of trees is consistent with both Boulenger’s painting and the drawing Avenue of poplars (F 1239 / JH 464 ). Van Rappard had also been sent a small drawing of a loom and Parsonage garden (F 1133 / JH 485), see letter 437, nn. 1 and 3.
6. Van Gogh knew this fable by Ferdinand de Lesseps through the article in La Nouvelle Revue (see n. 9 below). The magazine was one of a package of journals to which the family in Nuenen subscribed (FR b2268).
In the fable the candle represents the woman and the moth is the man. When the moth merely singes his wings he complains. Meanwhile the candle burns down and, just before she is consumed, reproaches him: ‘You unjustly reproached me, while I loved you in silence. Now I die, adieu, fly to your other loves.’
7. The poem ‘Tristement’, from the collection Le cahier rouge, in: Coppée 1880, pp. 148-149. The most important differences are:
l. 79 vêtements ] vêtements noirs
l. 92 J’évoque ] J’invoque
The poem has been linked with Van Gogh’s painting Avenue of poplars in autumn (F 122 / JH 522 ), which he was to make in October of this same year during a visit from Van Rappard. See cat. Amsterdam 1999, pp. 69-70 (n. 11).
8. The poem ‘A un souslieutenant’, from the collection Le cahier rouge, in: Coppée 1880, pp. 215-216.
9. Ferdinand de Lesseps in ‘Souvenirs d’un voyage au Soudan’ (Recollections of a journey in the Sudan), in La Nouvelle Revue 6 (vol. 26), janvier-février 1884, pp. 491-516 (quotation on pp. 494-495).
10. The poem ‘Le chien perdu’, from the collection Ecrit pendant le siège, in: Coppée 1880, pp. 85-86.
11. Van Gogh added a similar comment in the same place when he copied this poem in letter 430.
12. The poem ‘A l’ambulance’, from the collection Ecrit pendant le siège, in: Coppée 1880, pp. 87-89.
13. The poem ‘La soeur novice’, from the collection Les humbles, in: Coppée 1880, pp. 66-67. There is an anomaly:
215plants ] plans
14. The poem ‘Pour toujours’, from the collection Le cahier rouge, in: Coppée 1880, pp. 170-171.
15. The poem ‘Désir dans le spleen’, from the collection Le cahier rouge, in: Coppée 1880, pp. 230-232. The most important difference is:
l. 271 femme pensive au paupières ] fille blanche aux paupières
16. The poem ‘Douleur bercée’, from the collection Le cahier rouge, in: Coppée 1880, pp. 198-199.
17. The poem ‘Blessure rouverte’, from the collection Le cahier rouge, in: Coppée 1880, p. 200.
18. The poem ‘La première’, from the collection Le cahier rouge, in: Coppée 1880, pp. 221-222. A significant difference is:
l. 320 nous nous sommes quittés ] elle m’a quitté (we parted ] she left me)
19. Van Gogh also varied this line in letter 430.
20. The poem ‘Dans la rue – le soir’, from the collection Le cahier rouge, in: Coppée 1880, p. 226.