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839 To Theo van Gogh. Saint-Rémy-de-Provence, on or about Monday, 13 January 1890.

metadata
No. 839 (Brieven 1990 841, Complete Letters 623)
From: Vincent van Gogh
To: Theo van Gogh
Date: Saint-Rémy-de-Provence, on or about Monday, 13 January 1890

Source status
Original manuscript

Location
Amsterdam, Van Gogh Museum, inv. nos. b672 a-b V/1962

Arrangement
A sheet previously thought to belong to this letter lacks a beginning and displays little thematic connection with this letter. The poem ‘Who is the maid my spirit seeks’ is written on the verso. Because it is unclear which letter this sheet originally belonged to, we are including it separately. See RM18.

Ongoing topics
Willemien’s stay at Theo and Jo’s (835)
Jo’s pregnancy (786)

original text
 1r:1
Mon cher Theo,
Merci de ta derniere lettre,1 j’espère que Wil s’est remise de son indisposition et que cela n’ait pas été plus grave que tu le dis. Merci beaucoup aussi de l’envoi de toiles et de couleurs qui vient d’arriver. J’ai assez de motifs de tableaux en tête pour lorsque le temps permettra de travailler dehors.
Cela m’a fait plaisir ce que tu dis de la copie d’après Millet, la veillée.2 Plus j’y réfléchis plus je trouve que cela ait sa raison d’être de chercher à reproduire des chôses de Millet que celui ci n’a pas eu le temps de peindre à l’huile. Alors travaillant soit sur ses dessins soit sur les gravures sur bois, c’est pas copier pur et simple que l’on ferait. c’est plutôt traduire dans une autre langue, celle des couleurs, les impressions de clair obscur en blanc & noir. Ainsi je viens de terminer les trois autres “heures de la journée” d’après les bois de Lavieille.3 Cela m’a coûté  1v:2 beaucoup de temps & beaucoup de peine. Car tu sais que cet été déjà j’ai fait les travaux des champs.4 Or ces reproductions-là – tu les verras un jour – je ne les ai pas envoyées parceque c’était davantage que ceux ci des tâtonnements, mais qui m’ont servi pourtant beaucoup pour les heures de la journée. Plus tard, qui sait, peutêtre pourrais-je en faire les lithographies. Je suis curieux ce qu’en dira M. Lauzet. Ils prendront bien encore un mois à sécher, les trois derniers, mais une fois que tu les auras tu verras bien que c’est par une admiration bien profonde et sincère pour Millet qu’ils ont été faits. Alors qu’on critique un jour ou qu’on les méprise comme copies, il ne restera pas moins vrai que cela a sa raison d’être de chercher à rendre plus accessible au grand public ordinaire le travail de Millet.
A présent je vais encore te parler de ce que je crois que pour l’avenir nous pourrions faire, de sorte à avoir moins de frais. à Montevergues il y a un asile5 où a été gardien un des employés d’ici. Celui là me raconte que l’on n’y paye que 22 sous  1v:3 par jour et qu’alors les malades sont même habillés par l’etablissement. Puis on les fait travailler dans des terres qui apartiennent à la maison & il y a aussi une forge, une menuiserie &c. Une fois un peu connu je ne crois pas qu’on me defendrait de peindre, puis il y a toujours qu’on est moins à charge, et d’un, et qu’on peut travailler à quelque chose, et de deux. Donc avec de la bonne volonté on n’y est pas malheureux ni tant que ça à plaindre. Or même en laissant de côté Montevergues, en retournant en Hollande, n’y a t-il pas chez nous des établissements où l’on travaille aussi et où c’est pas cher et dont on a le droit de profiter, alors que je ne sais trop si à Montevergues pour les étrangers il n’y aurait pas un tarif un peu plus élevé et surtout des difficultés d’admission qu’il vaut mieux éviter. Je dois te dire que cela me rassure un peu de me dire qu’au besoin nous pouvons simplifier les chôses. Car à présent cela revient trop cher et l’idée d’aller à Paris puis à la campagne, n’ayant d’autre ressource pour combattre les frais que la peinture, c’est fabriquer des tableaux qui reviennent assez cher.
Il faut que tu en causes un jour avec C.M. dans le cas que tu le verrais et lui dire franchement que je chercherai volontiers à faire pour le mieux, que je n’ai aucune préférence.
 1r:4
J’ai encore vu m. Peyron ce matin, il dit qu’il me laisse toute liberté pour me distraire et qu’il faut reagir contre la mélancolie tant que je peux, ce que je fais volontiers.– Or c’est une bonne réaction de réflechir ferme et c’est aussi un devoir. Or tu comprends que dans un etablissement où les malades travaillent aux champs, moi je trouverais en plein des sujets pour des tableaux & dessins et que je n’y serais nullement malheureux. Voilà il faut réfléchir pendant qu’on a le temps de réfléchir.
Je crois que si je venais à Paris je ne ferais dans les premiers temps rien que de dessiner encore du grec sur les moulages6 parceque il me faut encore étudier toujours.
Pour le moment je me sens tres bien et j’espère que cela restera comme cela.
Et j’ai même espoir que cela se dissipera encore davantage si je retourne dans le nord. Faut seulement pas oublier qu’une cruche cassée est une cruche cassée et donc en aucun cas j’ai droit à entretenir des prétentions.
Je me dis que chez nous en Hollande on estime toujours plus ou moins la peinture, qu’on ne ferait guere de difficulté dans un établissement de m’en laisser faire. Or ce serait pourtant beaucoup d’avoir encore en outre et en dehors de la peinture l’occasion de s’occuper et cela coûterait moins cher. Est ce que la campagne et d’y travailler n’a pas toujours été dans nos gouts.– Et est ce que nous ne sommes pas un peu indifferents, toi autant que moi, à la vie d’une grande ville.
Je dois te dire qu’à des moments je me sens trop bien encore pour etre oisif et à Paris je crains que je ne ferais rien de bon.
 2r:5
Donc lorsque tu verrais C.M., et il me semble fort probable qu’au mois de fevrier il passera bien un peu voir le petit que tu attends, cherchons un peu à agir avec fermeté.
Je peux et je veux bien gagner quelqu’argent avec ma peinture et il faudrait faire en sorte que mes dépenses ne dépassent pas la valeur de cela et même que l’argent dépensé rentre peu à peu. Voilà cela se peut avec de l’énergie et c’est un devoir. Avec de la conduite je crois que même dans un établissement pour les aliénes on peut arriver à une liberté relative. Et à moi il me semble que les attaques aient été trop fréquentes, trop décisives pour cesser de me considérer comme malade.
Pour causer d’autre chôse – cela ne me réussit pas de voir le midi comme les bons italiens, Fortuny, Jimenez, Tapiro7 et autres – comme cela me fait au contraire davantage voir avec mes yeux du nord!
Ce n’est pas, crois moi, que je n’aurais pas le désir de pouvoir vivre comme auparavant, sans cette préoccupation de santé. Enfin nous ferons une fois mais probablement pas deux fois l’essai au printemps si cela se passe complètement.
 2v:6
J’ai aujourd’hui pris les dix francs qui étaient encore chez m. Peyron. Lorsque j’irai à Arles il me faudra payer 3 mois de loyer de la chambre où sont mes meubles.8 Ce sera en février. Ces meubles, il me semble, serviront sinon à moi pourtant toujours à un autre peintre qui voudrait s’installer à la campagne.
Ne serait-il pas plus sage de les expédier en cas de départ d’ici à Gauguin qui passera probablement encore du temps en Bretagne, qu’à toi qui n’auras pas de place où les mettre. Voilà encore une chôse à laquelle il faudra réfléchir à temps.–
Je crois qu’en cédant deux très vieilles commodes lourdes à quelqu’un, je pourrais m’exempter de payer le reste du loyer et peutêtre les frais d’emballage. Ils m’ont coûtés une trentaine de francs. J’écrirai un mot à Gauguin et de Haan pour demander s’ils comptent rester en Bretagne et s’ils ont envie que j’y envoie les meubles et alors s’ils veulent que  2v:7 j’y vienne aussi. Je ne m’engagerai à rien, seulement dirai que très probablement je ne reste pas ici.
Cette semaine je vais mettre en train le “champ sous la neige”9 et “les premiers pas” de Millet10 dans le même format que les autres. Alors il y aura 6 toiles qui se feront suite et je t’assure que je les ai travaillé, ces trois dernieres des heures de la journée, avec réflection pour calculer la couleur.
Tenez dans ce temps ci il y a tant de gens qui ne se sentent pas faits pour le public mais qui soutiennent et affermissent ce que font d’autres. Ceux qui traduisent les livres par exemple.– Les graveurs, les lithographes. Prenez Vernier par exemple et Lerat.11 Donc c’est pour dire que je n’hesite pas à faire des copies. Comme je voudrais, si j’eus le loisir de voyager, copier l’oeuvre de Giotto, ce peintre qui serait moderne comme Delacroix s’il n’etait pas primitif et qui est si différent des autres primitifs. Je n’en ai pas beaucoup vu pourtant. mais en voilà un qui est consolant.–12
Ainsi ce que je médite à faire en peinture, c’est les buveurs de Daumier13  2r:8 et le bagne de Regamey.14 tu les trouveras dans les gravures sur bois. Pour le moment j’en suis aux Millet mais c’est pour dire que pour trouvera de quoi travailler ne me fera pas défaut. Ainsi à moitié enfermé même je pourrai pendant longtemps m’occuper.
Ce que les impressionistes ont trouvé pour la couleur, cela viendra encore davantage mais il y a un lien que beaucoup oublient qui lie cela au passé et je m’efforcerai de montrer que je ne crois guère à une séparation rigoureuse des impressionistes et des autres. Je trouve très heureux que dans ce siècle il y ait eu des peintres comme Millet, Delacroix, Meissonier, qu’on ne peut depasser. Car quoique nous n’aimons pas autant Meissonier que certaines personnes, il n’y a pas à tortiller, lorsqu’on voit ses liseurs,15 sa halte16 et tant d’autres tableaux – c’est quelque chôse cela. Et alors on laisse de côté ce qui est son plus fort tout à fait, c. à d. la peinture militaire, parceque nous aimons moins cela que les champs. Néamoins pour être juste il faut bien dire qu’on ne peut pas dépasser ce qu’il a fait ou le changer. Encore une fois j’espère que la soeur s’est remise.
Bien le bonjour à tous.

t. à t.
Vincent.

translation
 1r:1
My dear Theo,
Thanks for your last letter,1 I hope that Wil has recovered from her indisposition and that it was no more serious than you say. Thanks very much, too, for the consignment of canvases and colours, which has just arrived. I have enough subjects for paintings in my head for when the weather permits me to work outside.
What you say about the copy after Millet, The evening,2 pleases me. The more I think about it the more I find that there’s justification for trying to reproduce things by Millet that he didn’t have the time to paint in oils. So working either on his drawings or the wood engravings, it’s not copying pure and simple that one would be doing. It is rather translating into another language, the one of colours, the impressions of chiaroscuro and white and black. In this way I’ve just finished the three other ‘times of the day’ after the wood engravings by Lavieille.3 It took me  1v:2 a lot of time and a lot of trouble. For you know that this summer I’ve already done The labours of the fields.4 Now these reproductions – you’ll see them one day – I haven’t sent, because more than the former ones they were gropings, but they have, however, served me well for The times of the day. Later, who knows, perhaps I could do lithographs of them. I’m curious as to what Mr Lauzet will say about them. They’ll take a good month more to dry, the last three, but once you have them you’ll clearly see that they were done through a most profound and sincere admiration for Millet. Then, even if they’re criticized one day or despised as copies, it will remain no less true that it’s justifiable to try to make Millet’s work more accessible to the ordinary general public.
Now I’m going to talk to you again about what I think we could do for the future so as to have fewer expenses. At Montevergues there’s an asylum5 where one of the employees here used to be a warder. He tells me that there they only pay 22 sous  1v:3 a day, and that then the patients are even dressed by the establishment. Then they’re put to work on the lands that belong to the house, and there’s also a forge, a carpenter’s workshop &c. Once they’d got to know me a little I don’t think I’d be forbidden to paint, then for one thing there’s still the fact that it’s less expensive, and second, that one can work at something. So with good will one isn’t unfortunate there, nor is one to be pitied too much. Now, even leaving Montevergues aside, returning to Holland, aren’t there establishments in our native country where people work too and where it isn’t expensive, and which one has the right to benefit from, while I’m not too sure if there might not be a slightly higher rate at Montevergues for foreigners, and above all admission difficulties which it’s better to avoid. I must tell you that it reassures me a little to tell myself that we can simplify things if we need to. For at present it costs too much, and the idea of going to Paris then to the country, having no other resource to combat the expenses than painting, means manufacturing paintings that come quite expensive.
You must talk about it one day with C.M., should you see him, and tell him frankly that I’ll willingly try to do what’s for the best, that I have no preference whatsoever.  1r:4
I saw Mr Peyron again this morning, he says that he’s allowing me complete freedom to distract myself, and that I must react against the melancholy as much as I can, which I’m gladly doing. Now, it’s a good reaction to ponder resolutely, and it’s also a duty. Now, you understand that in an establishment where the patients work in the fields I would find hosts of subjects for paintings and drawings, and that I wouldn’t be at all unhappy there. Anyway, it’s necessary to ponder while we have the time to ponder.
I think that if I came to Paris I wouldn’t do anything but draw Greek casts again at first,6 because I must always keep on studying.
For the moment I feel very well, and I hope that it’ll remain like that.
And I even have hopes that it will be dispelled even more if I return to the north. Just mustn’t forget that a broken pitcher is a broken pitcher, and so I have no right at all to entertain pretensions.
I tell myself that at home in Holland people always value painting more or less, that in an establishment they’d hardly make difficulties about letting me do it. Now, it would still be a lot, however, to have the opportunity to occupy oneself over and above painting, and it would cost less. Hasn’t the countryside and working there always been to our taste? And aren’t we a little indifferent, you as much as I, to the life of a big city?
I must tell you that at moments I still feel too well to be idle, and in Paris I fear I wouldn’t do anything good.  2r:5
So when you see C.M., and it seems very likely to me that he will indeed drop by in February to see the little one you’re expecting, let’s try a little to act firmly.
I can and I indeed want to earn some money with my painting, and we ought to ensure that my expenses don’t exceed its value, and even that the money spent comes back little by little. Well, that can be done with energy, and it’s a duty. With good behaviour I think that one can arrive at some relative freedom, even in an establishment for the insane. And it seems to me that the attacks have been too frequent, too decisive, to cease considering myself as ill.
To talk of something else – I can’t manage to see the south like the good Italians, Fortuny, Jiménez, Tapiró7 and others – how on the contrary it makes me see more with my northern eyes!
It isn’t, believe me, that I wouldn’t wish to be able to live like before, without this preoccupation with health. Anyway, we’ll make the attempt once but probably not twice in the spring if it goes away completely.  2v:6
Today I took the ten francs that were still with Mr Peyron. When I go to Arles I’ll have to pay 3 months’ rent on the room where my furniture is.8 That’ll be in February. This furniture, it seems to me, will be of use, if not to me then to another painter wanting to settle in the country.
Wouldn’t it be wiser, in the event of leaving here, to send it to Gauguin, who’ll probably spend more time in Brittany, than to you, who’ll have nowhere to put it. This is another thing we need to consider in time.
I think that in giving up two very old, heavy chests of drawers to someone, I could exempt myself from paying the remainder of the rent and perhaps the packing costs. They cost me around thirty francs. I’ll drop a line to Gauguin and De Haan to ask if they’re planning to stay in Brittany and if they’d like me to send the furniture, and then if they want  2v:7 me to come too. I won’t commit myself to anything, only say that I’m very probably not staying here.
This week I’m going to start on Millet’s ‘Snow-covered field’9 and ‘First steps’10 in the same format as the others. Then there’ll be 6 canvases forming a series, and I assure you that I’ve worked on them, these last three of the ‘Times of the day’, with much thought to calculate the colour.
You see, these days there are so many people who don’t feel made for the public but who support and consolidate what others do. Those who translate books, for example. The engravers, the lithographers. Take Vernier, for example, and Lerat.11 So that’s to say that I don’t hesitate to make copies. If I had the leisure to travel, how I’d like to copy the works of Giotto, this painter who would be as modern as Delacroix if he weren’t primitive, and who’s so different from the other primitives. I haven’t seen much of his work, though. But there’s one who is consolatory.12
So what I’m pondering doing in painting is Daumier’s Drinkers13  2r:8 and Régamey’s Penitentiary.14 You’ll find them in among the wood engravings. I’m busy with the Millets for the moment, but this is to say that I’ll find no lack of things to work on. Thus even half locked up I’ll be able to occupy myself for a long time.
What the Impressionists have found in colour will develop even more, but there’s a link that many forget which links this to the past, and I’ll make efforts to show that I have little belief in a rigorous separation between the Impressionists and the others. I find it a very happy thing that in this century there have been painters like Millet, Delacroix, Meissonier, who cannot be surpassed. For although we don’t like Meissonier as much as certain individuals do, there’s no getting away from it, when one sees his Readers,15 his Halt16 and so many other paintings – that really is something. And then one’s leaving aside his strongest point, i.e. military painting, because we like that less than the fields. Nevertheless, to be fair we must say that what he’s done cannot be surpassed or changed. Once again I hope that our sister has recovered.
Warm regards to all.

Ever yours,
Vincent.
notes
1. This was letter 838.
2. Evening (after Millet) (F 647 /JH 1834 ).
3. For the series The four times of the day , engraved by Adrien Lavieille after Millet, see letter 37, n. 16. Van Gogh painted Evening, referred to here, after the fourth print in the series, The evening. His painted copies of the other three prints (Leaving for the fields, The end of the day and The afternoon nap) are The end of the day (after Millet) (F 649 / JH 1835 ), Morning: going out to work (after Millet) (F 684 / JH 1880 ) and Noon: rest (after Millet) (F 686 / JH 1881 ).
4. For the series The labours of the field , consisting of ten prints on a single sheet, engraved by Adrien Lavieille, see letter 156, n. 1. Van Gogh painted copies of all ten; see letter 805, n. 6.
5. The lunatic asylum of Montevergues was situated in the municipality of Montfavet, about five km to the east of Avignon.
6. Van Gogh had drawn and painted from plaster casts in Paris. See cat. Amsterdam 2001, pp. 138-176, 187-207, and cat. Amsterdam 2011. See also letter 808, in which Van Gogh wrote about painted ‘Greek studies’.
7. The Spaniards Fortuny, José Jiménez Aranda and Tapiró all worked for a time in Rome; this might be why Van Gogh connects them with the Italians.
8. Van Gogh’s furniture from the Yellow House was in storage at the Ginoux’s Café de la Gare.
9. For Alfred Alexandre Delauney’s etching after Millet’s Winter: The plain of Chailly , see letter 157, n. 25. Van Gogh made a painting after it, namely Snow-covered field with a plough and harrow (after Millet) (F 632 / JH 1882 ).
10. Van Gogh had a photograph of Millet’s drawing The first steps (see letter 815, n. 14), which he used as an example for his painting The first steps (after Millet) (F 668 / JH 1883 ).
11. Van Gogh was probably thinking of Vernier’s etching after Millet’s The angelus (see letter 785, n. 9) and Lerat’s etching after Millet’s Sower (see letter 686, n. 6).
12. Van Gogh had seen the small panel The death and assumption of the Virgin at the Musée Fabre in Montpellier; at the time it was still attributed to Giotto. See letter 726, n. 12. It is possible that he also knew Giotto’s Saint Francis of Assisi receiving the stigmata (a retable with four scenes from the life of Saint Francis) in the Louvre.
13. For Daumier, The four ages of the drinker , see letter 267, n. 33. Van Gogh made a painting after it in February 1890: Men drinking (after Daumier) (F 667 / JH 1884 ).
14. ‘Penitentiary’ refers to the four wood engravings American sketches (‘American prison life’) by Félix Régamey; see letter 302, n. 10.
a. Read: ‘trouver’.
15. Various depictions of readers by Meissonier are known; see letter 152, n. 13.
16. La halte (also called The halt, Halt at an inn and Travellers halting), 1863 (London, The Wallace Collection). Ill. 247 . Goupil published a coloured photogravure after the panel, with the title Van Gogh gives here.