10. Jacques writes: ‘So loud voices will be raised against Mr
Besnard. I have no need to wait. It’s certain. It’s a matter of fact that Mr Besnard has painted no ordinary thing. His
Sirène is a young woman with a strange expression, leaning against a tree, at the edge of a lake. It would be nothing, if that was all there was. But the artist has chosen that time of day when, through an effect of the sunset, the lake – it’s Lake Annecy – assumes a pink colour, absolutely pink. This phenomenon does not last long, but it is repeated regularly every evening. Every traveller has observed it. No matter! It’s the exception, and voices will be raised at it, I say so again. Ah well, I shall not raise mine, for two reasons: the first is that I am sure of the master’s sincerity; the second is that this piece, destined in advance to be the object of every exclamation, fashionable or otherwise, is admirably painted, and that there emanates from it a profound and disturbing poetry.’ (Aussi on criera fort contre M. Besnard. Je n’ai pas besoin d’attendre. C’est certain. Il est de fait que M. Bernard
[sic] n’a pas peint une chose ordinaire. Sa
Sirène, c’est une jeune fille à l’oeuil étrange, adossée à un arbre, sur le bord d’un lac. Ce ne serait rien, s’il n’y avait que cela. Mais l’artiste a choisi l’heure où, par un effet de coucher de soleil, le lac – c’est celui d’Annecy – prend une coloration rose, absolument rose. Ce phénomène dure peu, mais il se renouvelle régulièrement chaque soir. Tous les voyageurs l’ont observé. N’importe! c’est l’exception, et l’on criera, je le repète. Eh bien, moi, je ne crierai pas pour deux motifs: le premier, c’est que je suis sûr de la sincérité du maître; le second, c’est que ce morceau, voué d’avance à toutes les exclamations boulevardières et autres, est admirablement peint, et qu’il s’en dégage un poésie profonde et troublante.)
The painting is
A siren, 1889 (Copenhagen, Ny Carlsberg Glypothek).
Ill. 579 . Exhib. cat. Paris 1889-2, p. 20, no. 237.