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642 To Theo van Gogh. Arles, Sunday, 15 July 1888.

metadata
No. 642 (Brieven 1990 646, Complete Letters 511)
From: Vincent van Gogh
To: Theo van Gogh
Date: Arles, Sunday, 15 July 1888

Source status
Original manuscript

Location
Amsterdam, Van Gogh Museum, inv. nos. b552 a-b V/1962

Date
Van Gogh observes that he has got through ‘another Sunday’ (l. 176). In view of the mention of the purchase of Japanese prints from Bing about which he had written to Theo the same morning (letter 640), this must have been Sunday, 15 July 1888.

Ongoing topic
The prints in stock at Bing’s (637)

original text
 1r:1
Mon cher Theo,
tu auras déjà reçu ma lettre de ce matin où j’avais inclus billet 50 fr. pour Bing et c’est encore sur cette affaire Bing que je voulais t’écrire. C’est que nous ne savons pas assez en japonaiserie.
Heureusement nous savons davantage dans les japonais français, les impressionistes. Cela est certes l’essentiel et le principal.
Donc la japonaiserie proprement dite, déjà casée dans les collections, déjà introuvable au Japon même, devient secondaire d’interêt.
Mais n’empêche que si j’avais un seul jour dans lequel je pourrais revoir Paris je passerais chez Bing pour aller voir justement les Hokousaï1 et d’autres dessins de la vraie période. Ce que d’ailleurs Bing lui-meme me disait lorsque j’admirais tant les crepons ordinaires, que plus tard je verrais qu’il y a encore autre chose. Le livre de Loti, Mme Chrysantême, m’a appris ceci: les appartements y sont nus, sans décorations & ornements.2 Et justement cela a reveillé ma curiosité pour les dessins excessivement synthetiques d’une autre periode. qui sont probablement à nos crepons à nous ce qu’un sobre Millet est à un Monticelli. Tu sais assez que moi je ne déteste pas les Monticelli.
Pas les crepons en couleur non plus, même lorsqu’on me dit “il faut vous deshabituer de cela”.– Mais il me parait, au point où nous en sommes, assez indispensable de connaitre la qualité sobre equivalente aux Millets incolores.
 1v:2
Cela n’a rien à faire ou peu avec le dépot proprement dit qui peut bien rester tel quel.
Car moi je ne me fatigue pas de ces figures et paysages-là. Et il en a tant!
Si je n’etais pas si tenu et absorbé par le travail, comme j’aimerais à vendre tout ce tas-là. Il n’y a pas beaucoup à y gagner, voilà pourquoi personne ne s’en occupe. Neamoins au bout de quelques années tout cela deviendra bien rare, se vendra plus cher. C’est pour cela qu’il ne faut pas mepriser le petit avantage que nous avons actuellement de fouiller dans des milliers pour faire notre choix.
Or si toi-même y donnes tout un dimanche, si tu choisis un nouveau dépôt pour une centaine de francs, tu peux d’avance te dire que ceux là tu ne les vendras pas, les ayant toi-même choisis (à moins qu’elles ne te deplaisent) – tu peux les payer à fur & à mesure, toujours en les remplacant.– le lot enfin payé à ton aise, tu as toujours autant d’autres en depôt. Et le résultat est que ce qui nous plait le mieux dans le tas demeure chez nous. Car c’est en agissant ainsi que, dans ce qu’il y a actuellement chez toi, il y a  1v:3 déjà beaucoup d’anciennes feuilles qui valent bien deja 1 franc piece.
Je te prie donc, garde les avantages du dépot et ne te défais pas des belles feuilles, au contraire nous y gagnons à les augmenter.
Il y a des feuilles deja que nous tenons qui certes valent 5 francs. Mon dieu je n’ai pas pu comme je voulais car j’en étais sia enthousiaste de ce tas de dix mille crepons à fouiller que Thoré d’une vente de tableaux hollandais dans lesquels il y en avait d’interessants.3
Ma foi actuellement mon travail m’a pris, je n’y peux plus rien mais je te recommande le grenier Bing.4
j’y ai moi-même appris et j’ai fait apprendre Anquetin et Bernard avec moi.5
Or il y a encore à apprendre chez Bing et c’est pourquoi que je t’engage à y garder notre dépôt et entrée dans les greniers et caves et tu vois combien je suis loin d’y voir une spéculation.–
Mettons que cela coûte (je ne crois pas moi que nous y perdions), cela ne coûte pas énormément.
Qu’est ce que fait Reid??? il y aura déjà été pour son compte peutêtre ainsi que Russell. Je n’ai pas caché qu’il y en avait chez Bing, seulement j’ai dit qu’ils étaient à 5 sous6 ce que Bing lui-même m’avait dit – ou plutôt le gérant.–7 Cela, si tu gardes le dépôt, dis le lui encore une fois que nous envoyons les gens directement chez lui  1r:4 souvent mais que lui doit garder alors ses crepons au prix dit – de 5 sous – pas moins. Je te dis seulement ceci – moi j’ai fouillé dans le tas quatre ou 5 fois, les feuilles chez nous sont le résultat du dépot plusieurs fois déjà renouvelé.
Continuons de la même façon. Cela a été déja un grand regret pour moi qui connais un peu le tas de ne pas avoir payé moi-meme à nouvel an et choisi le nouveau stock moi-même. Car on est ébloui tellement il y en a.
Et dans les autres magasins – c’est pas du tout la même chôse car les gens ont peur d’aller chez Bing, le croyant cher. Or ce que je n’ai pas fouillé c’est la bibliothèque où il y a des centaines, des milliers de livres reliés.
Allez tu t’en trouveras bien de faire une visite à leur gérant – son nom continue à m’échapper – fais lui énormement mes excuses s.v.p., seulement dis lui que trois fois à nouvel an j’etais là pour régler, qu’après est venu mon voyage dans le midi. Puis cela te procurera un Claude Monet et d’autres tableaux car si toi tu prends le mal pour dénicher les crepons tu as bien le droit de faire des échanges avec, aux peintres contre des tableaux.
Mais en finir avec nos relations avec Bing, oh non cela jamais.
l’art japonais c’est quelquechose comme les primitifs, comme les grecs, comme nos vieux hollandais Rembrandt, Potter, Hals, v.d. Meer, Ostade, Ruysdael. cela ne finit pas.–
 2r:5
Si toutefois moi je voyais le gérant de Bing je lui dirais que lorsqu’on se donne du mal à trouver des amateurs pour ses crepons – on y perd sans y songer sa journée et qu’au bout du compte quoi qu’on vende ou qu’on ne vende pas on y perd de l’argent.
Et à toi si tu ne veux pas y perdre je t’engagerais à faire quelques échanges avec les peintres que tu connais – comme Besnard te doit toujours encore une étude à vrai dire.8
Enfin cela c’est tout naturel et la difficulté de travailler à Paris.
J’ai aujourd’hui envoyé 6 dessins d’après études peintes à Bernard, je lui en ai promis 6 autres et ai demandé échange de croquis d’après ses études peintes.9
Voilà encore une fois le général Boulanger qui fait des siennes. ils ont eu il me semble tous les deux raison de se battre, ne pouvant pas s’entendre.10 Comme cela au moins il n’y a pas de stagnation et ils ne peuvent qu’y gagner tous les deux. Est ce que tu ne trouves pas qu’il parle très mal Boulanger. il ne fait pas d’effet en paroles du tout. Je le crois pas moins sérieux pour cela puisque il aura l’habitude de se servir de sa voix pour des usages pratiques, pour expliquer des choses aux officiers ou aux gerants des arsenaux. Mais il ne fait pas d’effet du tout en public.
 2v:6
C’est tout de meme une drole de ville que Paris, où il faut vivre en se crevant et où tant qu’on n’est pas à moitié mort on ne peut rien y foutre et encore.– Je viens de lire l’année terrible de Victor Hugo. Là il y a de l’espoir mais – .... cet espoir est dans les étoiles.11 Je trouve cela vrai et bien dit et beau; d’ailleurs volontiers je le crois aussi.
Mais n’oublions pas que la terre est également une planète, par conséquent une étoile ou globe céleste.– Et si toutes ces autres étoiles étaient pareilles!!!!!! Ce ne serait pas très gai, enfin ce serait à recommencer.–
Or pour l’art – où on a besoin de temps, ce serait pas mal de vivre plus d’une vie. Et il n’est pas sans charme de croire les grecs, les vieux maitres Hollandais et Japonais continuant leur école glorieuse dans d’autres globes. Enfin suffit pour aujourd’hui.
Voilà encore un dimanche de surmonté en t’ecrivant et en ecrivant à Bernard, je dois toutefois dire qu’il ne m’a pas paru long. Poignée de main.

t. à t.
Vincent.

Si les soeurs pouvaient encore nous rapporter des gravures sur bois et des choses telles que la mascarade humaine de Gavarni, 100 lithographies, les Charles Keene dont il y en avait bien 200, ce ne serait pas mal. aussi il y a un bien beau livre, anatomy for artists.12

translation
 1r:1
My dear Theo,
You’ll already have received my letter of this morning, in which I’d included 50-franc note for Bing, and it’s about this Bing business again that I wanted to write to you. The fact is, we don’t know enough about Japanese art.
Fortunately, we know more about the French Japanese, the Impressionists. That’s definitely the essence and the main thing.
So Japanese art, properly speaking, already with its place in collections, already impossible to find in Japan itself, is becoming of secondary interest.
But this doesn’t mean that if I had a single day in which I could see Paris again I wouldn’t call at Bing’s precisely to go and see the Hokusais1 and other drawings from the true period. What Bing himself, by the way, also said to me when I so much admired the run-of-the-mill Japanese prints, that later I’d see that there’s also something else. Loti’s book, Mme Chrysanthème, taught me this: the apartments are bare, without decorations or ornaments.2 And it was that that awakened my curiosity about the excessively synthetic drawings of another period. Which are probably to our Japanese prints what a sober Millet is to a Monticelli. You know well enough that I’m not averse to Monticellis, myself.
Nor coloured Japanese prints, either, even when people tell me ‘you should get out of that habit’. But it seems to me, at the point we’ve reached, fairly indispensable to know the sober quality that is the equivalent of the colourless Millets.  1v:2
That has little or nothing to do with the stock, properly speaking, which may as well stay as it is.
Because I don’t tire of those figures and landscapes. And he has so many of them!
If I wasn’t so caught up and absorbed in work, how I’d like to sell all that lot! There’s not much to be earned from it, and that’s why nobody takes it up. Nevertheless, after a few years it will all become quite rare, will be sold more dearly. It’s for that reason that we shouldn’t scorn the small advantage that we have at present, of going through thousands to make our choice.
Now, if you give a whole Sunday to this yourself, if you choose new stock for about a hundred francs, you can tell yourself beforehand that you won’t sell those, having chosen them yourself (unless you don’t like them) — you can pay for them as and when, replacing them all the time. In the end, when the whole batch has been paid for at your leisure, you still have as many more in stock. And the result is that what we like best in the lot stays with us. And it’s by doing it this way that, in what’s currently at your place, there are  1v:3 already many old sheets that are worth a good 1 franc each.
So I urge you, keep the advantages of the stock and don’t get rid of the fine sheets; on the contrary, we profit by adding to them.
There are already some sheets that we have that are definitely worth 5 francs. My God, I wasn’t able to do as I wished, because I was just as excited about this lot of ten thousand Japanese prints to go through as Thoré about a sale of Dutch paintings, among which there were some interesting ones.3
Really, at present my work has kept me busy; I can’t do any more about it but I recommend Bing’s attic to you.4
I learned there myself, and I got Anquetin and Bernard to learn with me.5
Now, there’s still more to learn at Bing’s, and that’s why I urge you to keep our stock there, and access to the attics and cellars, and you see how far I am from seeing it as a speculation.
Supposing that it costs (myself, I don’t believe that we’d lose by it), it doesn’t cost an enormous amount.
What’s Reid doing??? He’ll already have been there on his own account, perhaps, as will Russell. I didn’t conceal that there were some at Bing’s, only I said they were 5 sous,6 which Bing himself had told me — or rather, the manager.7 If you keep the stock, then tell him once again that we often send people directly to him  1r:4 but that he must therefore keep his Japanese prints at the stated price — of 5 sous — not less. I’m telling you only this — I’ve gone through the lot four or 5 times; the sheets at our place are the result of replenishing the stock several times already.
Let’s continue in the same way. It has already been a great regret to me, who knows something about the lot, not to have paid at New Year myself, and chosen the new stock myself. Because you’re dazzled, there’s so much of it.
And in the other shops — it’s not the same thing at all, because people are afraid to go to Bing, thinking him expensive. Now, what I didn’t go through was the library, where there are hundreds, thousands of bound books.
Look, you’ll do well out of paying a visit to their manager — his name continues to escape me — make my profound excuses to him, please, but tell him that I was there three times at New Year to pay up, that afterwards came my journey to the south. And that will procure you a Claude Monet and other paintings, because if you take the trouble to dig out the Japanese prints, you certainly have the right to do exchanges with them, with the painters, for paintings.
But to break off our relations with Bing — oh no, never that.
Japanese art is something like the primitives, like the Greeks, like our old Dutchmen, Rembrandt, Potter, Hals, Vermeer, Ostade, Ruisdael. It doesn’t end.  2r:5
If, though, I saw Bing’s manager, I’d say to him that when you put yourself out to find collectors for his Japanese prints — you waste your whole day there without thinking about it, and at the end of it all, whether you sell or you don’t sell, you lose money on it.
And you, if you don’t want to lose on it, I would urge you to make some exchanges with painters whom you know — as Besnard still owes you a study, to tell the truth.8
Anyway, that’s perfectly natural, and the difficulty of working in Paris.
Today I sent Bernard 6 drawings after painted studies; I promised him 6 more and asked for an exchange of croquis after his painted studies.9
And there you have it, General Boulanger’s gone and done it again. It seems to me that both of them were right to fight, being unable to get along.10 That way at least there’s no stagnation, and both of them can only gain by it. Don’t you find he speaks very badly, Boulanger? He makes no impression in words at all. I don’t think him any the less serious for that, since he’ll be in the habit of using his voice for practical purposes, to explain things to his officers or to the managers of arsenals. But he makes no impression at all in public.  2v:6
All the same, it’s a funny city, Paris, where you have to live by wearing yourself out, and as long as you’re not half dead you can’t do a damned thing, and still. I’ve just read Victor Hugo’s L’année terrible. There’s hope there, but — .... that hope’s in the stars.11 I find that true, and well said, and beautiful; and what’s more, I readily believe it myself, too.
But let’s not forget that the earth’s a planet too, therefore a star or celestial globe. And what if all these other stars were the same!!!!!! It wouldn’t be very jolly, in fact you’d have to start all over again.
For art, now — for which you need time, it wouldn’t be bad to live more than one life. And it’s not without appeal to believe in the Greeks, the old Dutch and Japanese masters, continuing their glorious school on other globes. Anyway, that’s enough for today.
And look, there’s another Sunday got through, writing to you and writing to Bernard; however, I must say it didn’t seem long to me. Handshake.

Ever yours,
Vincent

If our sisters could bring us some more wood engravings and things like Gavarni’s La masquerade humaine, 100 lithographs, the Charles Keenes, of which there were a good 200, it wouldn’t be bad. There’s also a very fine book, Anatomy for artists.12
notes
1. See letter 640, n. 2, for the Hokusai prints.
2. See letter 628, n. 20, for Loti’s Madame Chrysanthème; for the passage about the bare houses, see letter 639, n. 11.
a. Read: ‘aussi’.
3. During the study trips he took for his art-historical publications E.J.T. Thoré (who wrote under the pseudonym W. Bürger) also built up his own collection, with the emphasis on seventeenth-century Dutch and nineteenth-century French art; see Frances Suzman Jowell, ‘Thoré-Bürger’s art collection: “a rather unusual gallery of bric-à-brac”’, Simiolus; Netherlands Quarterly for the History of Art 30 (2003), no. 1/2, pp. 54-119; esp. pp. 82-89.
4. For Bing’s attic, see letter 640, n. 3.
5. This has been taken to mean that Van Gogh introduced Anquetin and Bernard to Bing (cf. Welsh-Ovcharov in exhib. cat. Paris 1988, pp. 18, 31). But that is not what Van Gogh says; what he actually says is that he learned at Bing’s and that he then got Anquetin and Bernard to learn with him. This may have been at Bing’s, but Van Gogh could also mean that he passed on what he had learned to Anquetin and Bernard. In letter 640 Van Gogh writes that his exhibition in Le Tambourin had a great influence on Anquetin and Bernard.
6. Vincent and Theo only paid 3 sous per sheet; evidently they had persuaded Bing to give them a discount. See letter 640.
7. In letter 676 Van Gogh mentions a branch manager called Lévy – this is probably who he means.
8. In an undated letter to Theo (who handled work for him from time to time) Besnard asked for 200 francs as a matter of urgency: ‘I really must have 200 francs by tomorrow afternoon. You’re the only one I can confide in. In return, you can choose whichever watercolour you like from those I have left in the house’ (J’ai absolument besoin de deux cents francs pour demain après midi. Il n’y a que vous à qui je puisse me confier. Vous choisirez en échange l’aquarelle qui vous plaira parmi celles qui me restent à la maison) (FR b1168). Vincent may be referring to this arrangement. Besnard’s oil study The parting, n.d. (Amsterdam, Van Gogh Museum) was in the estate. Ill. 580 .
9. See letter 641, n. 1, for the batch of six drawings sent to Bernard. Soon afterwards Van Gogh sent him another nine sketches after painted studies (see letter 643). For his part, Bernard sent a series of ten sketches, for which Van Gogh thanked him in letter 649.
10. On 13 July Boulanger had fought a duel with Président du Conseil Charles Floquet, an opponent of the Boulangist movement. Boulanger had been seriously injured and had lost the duel. Van Gogh may heave heard Boulanger speak in Paris; as minister of war he had often spoken in public in 1886-1887. However he might also have based his opinion on the lengthy reports of Boulanger’s appearances in the daily and weekly press. See Garrigues 1991, for the duel: pp. 183-184. His speeches were published in Les discours du Général Boulanger depuis le 4 août 1881 jusqu’au 4 septembre 1887. Paris 1888.
11. In Hugo’s anthology L’année terrible (1872), which deals with the Franco-Prussian War of 1870-1871, he discusses the role of the stars in the present and the hereafter several times.
12. For these prints and books that were still in the Netherlands, see letter 626, n. 9. For Gavarni’s La mascarade humaine, see letter 626, n. 10. For Marshall’s Anatomy for artists, see letter 626, n. 11 . There is now only one print by Charles Keene in the estate; it came from Punch (t*989).