2Durant le voyage j’ai 3pour le moins autant pensé à toi qu’au 4nouveau pays que je voyais.1
5Seulement je me dis que plus tard 6tu viendras peutêtre toi-meme 7souvent ici. Il me semble presque 8impossible de pouvoir travailler à Paris 9à moins que l’on n’aie une retraite pour 10se refaire et pour reprendre son calme 11et son aplomb. Sans cela on 12serait fatalement abruti_
13Maintenant je te dirai que pour 14commencer il y a partout au moins 60 15centimetres de neige de tombée et il en 16tombe toujours_
17Arles ne me semble pas plus grand que 18Breda ou Mons_2
19Avant d’arriver à Tarascon3 j’ai remarqué 20un magnifique paysage – d’immenses 21rochers jaunes étrangement enchevêtrées/ 22des formes les plus imposantes_
23Dans les petits vallons de ces rochers étaient
1v:2 24allignés de petits arbres ronds au feuillage 25d’un vert olive ou vert gris qui pourraient 26bien être des citronniers_
28J’ai aperçu de magnifiques terrains 29rouges plantés de vignes avec des 30fonds de montagnes du plus fin lilas_ 31Et les paysages sous la neige avec 32les cimes blanches contre un ciel aussi 33lumineux que la neige étaient bien 34comme les paysages d’hiver qu’ont 35fait les japonnais_