Inliggend een paar interessante bladzijden over kleur, namelijk de groote waarheden waarin Delacroix geloofde.1
Voeg daarbij “les anciens ne prenaient pas par la lignemais par les milieux”, dat is met de cirkel of ellipsvormige basissen der massas beginnen in plaats van den contour.– Dat laatste vond ik de juiste woorden voor in het boek van Gigoux. doch de daadzaak zelf hield me al lang bezig.2 Mij dunkt, naarmate ’t geen men doet gevoeld is en leven heeft, wordt het gecritiseerd en wekt ergernis op doch tevens overwint het op den duur de critiek.
’t Geen gij me schrijft over M. Portier deed mij zeker veel genoegen, doch het zal de vraag wezen of hij volhoudt.–3 Alleen, ik weet dat ze bestaan, zekere nog al zeldzame lui die foi de charbonnier4 hebben en door de publieke opinie niet heen & weer bewogen worden.
Dat hij er personnalité in bespeurde doet me regt veel genoegen, en trouwens meer & meer zoek ik ook me zelf te zijn, ’t me onverschillig latende betrekkelijk of men het heel leelijk of beter vinde. Dat wil niet zeggen ’t me onverschillig zou wezen of M. Portier blijve bij de opinie die hij heeft opgevat – integendeel, ik zal trachten dingen te maken die hem er in versterken.
Ge ontvangt met deze post een paar afdrukken van een lithographie.5
De schets die ik in de hut schilderde6 zou ik met eenige wijzigingen wel in een definitieven vorm van schilderij willen overwerken.7 En zou er welligt een zijn dat Portier exposeeren kon of dat we naar een tentoonstelling konden zenden. Ten minste ’t is een geval dat ik gevoeld heb, en een zoodanig waar ik zelf net zoo goed als andere critici gebreken en bepaaldefouten in zou weten aan te wijzen.–
Doch er zit een zeker leven in en misschien meer dan in zekere schilderijen waar gansch geen fouten in zijn.–
Ik geloof ook dat als Henri Pille er zeggen over had, de chat noir ’t misschien niet zou hebben geweigerd.8
Dit kan me nu overigens niet veel schelen want om onafhankelijk te zijn wil ik zelf lithografieeren leeren.
Als ik de schets omwerk tot schilderij dan maak ik er tevens een nieuwe lith. van en wel zoo dat de figuren – die nu tot mijn spijt omgedraaid zijn – weer regt komen.
Op dat de brief niet te dik worde, daar Moe ook nog schrijft,9eindig ik. later meer en dank voor Uw schrijven. Met een handdruk.
Les anciens n’ont admis que trois couleurs primaires, le jaune, le rouge et le bleu, et les peintres modernes n’en admettent pas d’autres. Ces trois couleurs, en effet, sont les seules indecomposables et irréductibles. Tout le monde sait que le rayon solaire se decompose en une suite de sept couleurs, que Newton a appelées primitives: le violet, l’indigo, le bleu, le vert, le jaune, l’orangé et le rouge; mais il est clair que le nom de primitives ne saurait convenir à trois de ces couleurs qui sont composites, puisque l’orangé se fait avec du rouge et du jaune – le vert avec du jaune et du bleu – le violet avec du bleu et du rouge.– Quant à l’indigo, il ne saurait compter non plus parmi les couleurs primitives, puisqu’il n’est qu’une varieté du bleu. Il faut donc reconnaitre avec l’antiquité qu’il n’y a dans la nature que trois couleurs veritablement élémentaires, lesquelles, en se mélangeant deux à deux, engendrent trois autres couleurs composées, dites binaires, l’orangé, le vert et le violet.–
Ces rudiments, developpés par des savants modernes, ont conduit à la notion de certaines lois qui forment une lumineuse theorie des couleurs – theorie qu’Eug. Delacroix possedait scientifiquement et à fond, après l’avoir connu par instinct.
2v:4 (Voir Grammaire des arts du dessin, 3m ed. Renouard).
Si l’on combine deux des couleurs primaires – le jaune et le rouge, par exemple, pour en composer une couleur binaire, l’orangé, cette couleur binaire atteindra son maximum d’eclat dès qu’on la rapprochera de la troisième couleur primaire, non employée dans le melange. De même, si l’on combine le rouge et le bleu pour en produire le violet – cette couleur binaire – le violet sera exaltée par le voisinage immédiat du jaune.– Enfin, si l’on combine le jaune et le bleu pour en former le vert, ce vert sera exalté par le voisinage immédiat du rouge.– On appelle avec raison Complémentaires chacune des trois couleurs primitives par rapport à la couleur binaire qui lui correspond. Ainsi le bleu est complementaire de l’orangé, le jaune est complementaire du violet, et le rouge complémentaire du vert.– Réciproquement, chacune des couleurs composées est complementaire de la couleur primitive non employée dans le mélange. Cette exaltation réciproque est ce qu’on nomme la loi du contraste simultané.–
Si les couleurs complémentaires sont prises à égalité de valeur, c’est à dire au même degré de vivacité et de lumière, leur juxtaposition les élèvera l’une et l’autre à une intensité si violente que les yeux humains pourront à peine en supporter la vue. Et par un phenomème singulier, ces mêmescouleurs qui s’exaltent par leur juxtapositionse detruiront par leur melange. Ainsi – lorsqu’on mêle ensemble du bleu et de l’orangé à quantités égales, l’orangé n’étant pas plus orangé que le bleu n’est bleu – le melange detruit les deux tons et il en resulte un gris absolument incolore.
Mais – si l’on mêle ensemble deux complementaires à proportions inégales, elles ne se detruiront que partiellement et on aura UN TON ROMPU – qui sera une varieté du gris.– Cela étant, de nouveaux contrastes pourront naître de la juxtaposition de deux complementaires, dont l’une est pure et l’autre rompue.– La lutte étant inegale, une des deux couleurs triomphe et l’intensité de la dominante n’empêche pas l’accord des deux.–
Que si maintenant on rapproche les semblables à l’état pur, mais à divers degrés d’énergie, par exemple le bleu foncé et le bleu clair, on obtiendra un autre effet, dans lequel il y aura contraste par la difference d’intensité, et harmonie par la similitude des couleurs. Enfin, si deux semblables sont juxtaposées, l’une à l’état pur, l’autre rompue – par exemple du bleu pur avec du bleu gris, il en resultera un autre genre de contraste qui sera tempéré par l’analogie. On voit donc qu’il existe plusieurs moyens differents entre eux mais egalement infaillibles, de fortifier, de soutenir, d’attenuer ou de neutraliser l’effet d’une couleur, et cela en operant sur ce qui l’avoisine – en touchant ce qui n’est pas elle.
Pour exalter et harmoniser ses couleurs, il emploie tout ensemble le contraste des complementaires et la concordance des analogues, en d’autres termes la répétition d’un ton vif par le meme ton rompu.–10