1. Vincent had promised to send Theo Les champs et la mer by Jules Breton (see letter 60). The poem ‘Illusions’, dedicated to Anatole France and dated ‘Courrières, 1873’, reads:
‘How rashly leaps the wounded heart,
When in the grip of winter’s heavy shroud,
To that first refuge where, young and at peace,
It heard itself amid the silence sing.
How bitter the delight, my soul, with which you revel in
Your childhood home, the fields and flowers round the lake’s
Inlet, where on the reeds the bird sways back and forth;
And yet, Chimaera, you deceived us then!
For in your fair mirage a splendid future time
Like a glorious summer unfurled its ripened sheaf
Whose drifting ears of corn were veritable suns.
You lied.– And yet how irresistible their charms,
Those phantoms that we see in crimson distances,
Through our tears’ great prism shimmering!’
(Qu’impétueusement un coeur blessé s’élance,
Lorsque l’hiver l’étreint sous son linceul épais,
Vers le premier asile où, jeune et dans la paix,
Il s’écoutait chanter au milieu du silence.
Avec quelle âpre ardeur, âme, tu te repais
Du toit natal, des prés et des fleurs bordant l’anse
De l’étang où l’oiseau sur les joncs se balance;
Et pourtant, ô Chimère, alors tu nous trompais!
Car dans ton beau mirage un avenir superbe,
Comme un été splendide ouvrait sa riche gerbe
Dont les épis flottants étaitent de vrais soleils.
Tu mentais.– Mais qu’ils ont d’irrésistibles charmes
Ces fantômes qu’on voit dans les lointains vermeils
S’iriser à travers le grand prisme des larmes!)
See Breton 1875, pp. 75-76.